CPE - Violences policières : la lumière doit être faite

Une nouvelle fois l‚IGS et le gouvernement tentent de couvrir une bavure policière. Alors que Cyril, militant Sud-PTT, toujours dans le coma après son piétinement par les forces de l‚ordre à l‚issue de la manifestation du 18 mars contre le CPE, ils cherchent à le salir par tous les moyens. Pour eux, il serait responsable de ce qui lui est arrivé, au vu de son état d‚ébriété. Selon des sources gouvernementales, « il s‚agit d‚un mec bourré avec deux grammes d‚alcool dans le sang qui soit, s‚est frappé, soit s‚est pris un coup dans les échauffourées ».

Cette déclaration pue la haine et la désinformation. Cela est indigne d‚un gouvernement d‚un pays démocratique.

Par ailleurs, est-il normal que l‚IGS communique des éléments d‚une enquête en cours alors qu‚aucun des témoins présents Place de la Nation n‚a été entendus. Cela est d‚autant plus regrettable que ces témoignages font état de la violence de la charge policière et du fait, qu‚alors Cyril était allongé dans un état grave, ce sont ces mêmes témoins qui ont dû aller chercher les secours.

Même si notre militant n‚était pas à jeun, cela donnait-il un droit de tuer à la police ?

La fédération Sud-PTT interpelle le Ministre de l‚Intérieur sur 3 points essentiels :

-  En quoi l‚état supposé de Cyril justifierait-il son piétinement ?
-  Pourquoi les forces de l‚ordre n‚ont-ils pas alerté les secours ?
-  Pourquoi la Préfecture a -t-elle annoncé, samedi soir, qu‚aucun blessé grave n‚était à relever ?

Pour aborder ces questions, Sud-PTT demande solennellement à être reçu par le ministère de l‚intérieur dès cet après-midi.

Sud PTT

Belley: Lycée occupé et bloqué



Depuis hier matin, les élèves du lycée du Bugey (Belley ˆ Ain) ont voté une grève avec blocage et occupation de l'établissement (350 pour ; 50 contre). Nous allons proposer la poursuite de cette action ce matin lors de l'Assemblée Générale de 8h30 devant le lycée.

Une manifestation s'est déroulée à 10h00 dans les rues de notre ville où nous étions plus de 250 lycéenNEs.

Nous avons passé l'après midi et la soirée à occupé le lycée et à mettre en place différentes commissions de travails avec les lycéenNEs mobilisés..

C'est finalement une quarantaine d'élèves qui a passé la nuit sans incident au lycée du Bugey.

Nous pouvons également compter sur un soutien du corps enseignant qui s'engage activement avec nous dans nos actions.

Nous persisterons dans notre lutte jusqu'au retrait sans condition du CPE et du CNE. Nous demandons à ce que la jeunesse soit d'avantage considérée dans les politiques de ce pays et qu'elle ne soit pas victime du passage en force de loi la concernant.

Nous appelons l'ensemble des jeunes et moins jeunes à engager une lutte sans merci pour satisfaire nos revendications. Nous nous portons solidaires de toutes les actions entreprises dans les rues, lycées, facs ou entreprises afin de mettre à mal cette politique actuelle.

Pour les lycéenNEs occupantEs du lycée du Bugey
21 mars 2006

Le 13ème Arrondissement se mobilise contre le CPE


L'Assemblée Générale interprofessionnelle du 13ème arrondissement de Paris (Union Locale CNT du 13éme Arrondissement, SUD Education Paris, SUD Rail Austerlitz, étudiants de Paris VII annexe Javelot et non syndiqués), réunie le 15 mars dernier, appelle les habitants et les salariés du 13ème arrondissement à s'informer et à se mobiliser au côté de la jeunesse contre le CPE et la loi sur l'égalité des chances.

Après la loi Fillon sur les retraites, après les lois contre la Sécurité Sociale et le système de santé, les privatisations affichées et rampantes des services publics, la précarité institutionnalisée, l'entreprise de démolition de tous les acquis sociaux continue avec cette nouvelle attaque contre les salariés et la population. Dans ce contexte, le CPE n'est qu'une étape de plus dans l'entreprise de casse du code du travail, avant l'adoption d'un contrat unique organisant la précarité généralisée.

C'est pourquoi nous vous appelons à venir rencontrer les étudiants en lutte en vous rendant dans les universités occupées et à participer à toutes les actions, manifestations, grèves, assemblées générales, réunions et débats,...visant à lutter contre ce projet du gouvernement. Dans ce but, des réunions d'information et de débat seront organisées bientôt dans notre arrondissement.

La prochaine réunion de l'Assemblée Générale interprofessionnelle du 13éme Arrondissement aura lieu le mercredi 22 à 19 heures, Rendez-vous devant la poste du Boulevard de l'Hôpital, à côté de la gare d'Austerlitz

Les structures syndicales et les Assemblées Générales d'étudiants, de lycéens ou de salariés en lutte qui souhaitent s'associer à cet appel peuvent le faire en écrivant à :
13enluttes@mecreant.org


Motions votées par l'AG de Tolbiac Paris 1


Bilan de l'AG anti CPE de Tolbiac du mardi 21 mars 2006 (environ 1000 étudiants).

Motion sur les perspectives

“En refusant d'appeler à la grève jusqu'au retrait de la loi dite sur l'égalité des chances, en refusant même d'appeler à la grève jeudi 23 mars pour permettre une participation massive des salariés à la manifestation centrale à Paris, les directions des confédérations syndicales refusent de combattre le gouvernement et laissent isolés les lycéens et étudiants.

Cela fait près d'un mois que nous sommes en grève, avec piquets de grève. Sans initiative forte, le temps jour contre nous. C'est pourquoi nous confirmons notre appel de jeudi 1 mars. Si le 23 mars au soir le gouvernement n'a pas annoncé le retrait du CNE et de la loi dite sur l'égalité des chances, nous appelons à la non dispersion de la manifestation et appelons l'ensemble des manifestants à rester dans la rue pour faire capituler le gouvernement”

Motions contre la répression

« Nous étudiants de Paris 1, réunis en AG le 21 mars à Tolbiac, condamnons la répression gouvernementale. Nous réclamons l'abandon de toutes les poursuites contre les interpellés depuis le début de la grève contre la loi Villepin, mais aussi de ceux qui ont été arrêtés pendant le mouvement des banlieues et des lycéens en lutte contre la loi Fillon, ainsi que la libération de tous ceux qui ont été incarcérés dans le cadre de ces mouvements. Nous demandons à ce que toutes les AG, la coordination nationale étudiante, toutes les directions syndicales se prononcent pour l'arrêt des poursuites »

« Nous, étudiants de Paris 1 ˆ Tolbiac, réunis en AG, exprimons notre rejet de la barbarie policière et de la répression gouvernementale. Nous exprimons notre entière solidarité avec le camarade de SUD PTT qui est entre la vie et la mort suite aux violences policières. En conséquence de quoi nous demandons que les policiers auteurs de cette agression soient poursuivis »

Source : http://oxygenefse.free.fr


Le comité de mobilisation de Nanterre Paris X dénonce l'attitude de l'administration


Lundi 20 mars à 14h15, plus de 250 étudiants de Nanterre Paris X manifestaient pour la réouverture administrative de leur université. Les vigiles de l'université ont projeté à bout portant des gaz et du gel lacrymogène sur les étudiants. De plus, les membres de la sécurité ont verbalement et physiquement menacé certains étudiants en les prenant à partie.

Nous exigeons la réouverture administrative de l'université, c'est à dire la possibilité pour l'ensemble des étudiants d'accéder à leur fac.

Nous exigeons la tenue d'une semaine banalisée pour que l'université soit le lieu d'un réel débat sur le CPE, le CNE, la loi sur l'égalité des chances, principales questions qui agitent la jeunesse et la société française.

Nous exigeons, de la part de la présidence, une condamnation ferme des méthodes brutales du service de sécurité de Paris X et la démission de monsieur Guinot, responsable de l'hygiène et de la sécurité. Il est inadmissible d'employer la force contre des étudiants qui cherchaient simplement à se rendre dans le batiment où se tenait le conseil d'administration pour exiger la réouverture de leur université et la banalisation des cours.

Dès demain, nous organisons une conférence de presse à 9h dans le batiment A de l'université Nanterre Paris X. Nous vous y invitons cordialement. En cas de refus de nos revendications, nous demandons la démission d'Olivier Audeoud, président de l'université de Nanterre Paris X.

Le comité de mobilistaion de Nanterre Paris X
Le 20 mars 2006

Compte rendu de la journée du 20 mars 2006 à St-Charles (Marseille)


La journée a commencé par une conférence de Said Bouamama intitulée : « la révolte des banlieues : un indicateur de précarité. »

Le conférencier a décrypté la révolte de Novembre 2005 comme un indicateur de la situation sociale dramatique des banlieues : « on nous traite comme des esclaves, on se révolte... »

Abordant la question de l'élargissement du mouvement actuel aux classes populaires, le conférencier a souligné la nécessité d'élargir les revendications du mouvement à l'ensemble de la loi sur l'égalité des chances qui contient des dispositions touchant directement les classes populaires (apprentissage à 14 ans, travail de nuit à 15 ans) mais aussi la question de l'amnistie pour mouvement social étendue aux lycéens du mouvement contre la loi Fillon au printemps 2005 mais aussi au mouvement des jeunes des banlieues de novembre 2005.

L'AG a ensuite accepté l'appel de la coordination nationale de Dijon qui adopte le principe de la grève générale à partir de jeudi 23 mars et voté la grève et l'occupation de la fac.

Mardi 21 est organisée un débat intitulé : « quelle université veut-on ? »
Et une série de concerts gratuits dans l'enceinte de la fac St-Charles

Urgent sorbonne les troupes de sarkozy protégent les fascistes

dimanche 12 mars: 16h

Besoin de soutien urgent à la Sorbonne
Environ une centaine de camarades sont encerclé-s par les troupes de Sarkozy des ami-es ont étés violement matraqué-es par celles-ci

Les troupe de Sarkozy qui ont visiblement reçues l'ordre de la préfectures de protéger les nervis fascistes du " red " et de l'uni , les fascistes patrouillent par petits groupes de 5 a 10 individus et font des ratonnades dans les petites rues sans que la police ne bouge

Appel a soutien urgent à toutes les facs, les universités, les lycées

VENEZ VITE A LA SORBONNE C'EST URGENT

SOLIDARITE AVEC LES COPAINS ET COPINNES QUI SE FONT MATRAQUER PAR LES TROUPES DE SARKOZY ET LES MILICES FASCISTES


Communiqué FSU: dénonciation de l'intervention policière à la Sorbonne

 Paris le 11 mars 2006

La FSU dénonce avec fermeté l'intervention policière dans la Sorbonne ; elle souhaite que toute la clarté soit faite sur ce qui s'est passé.

Elle s'étonne de la précipitation du ministre de l'Education nationale à dénoncer un "tournant de la violence " qui ne correspond en rien à la réalité du mouvement contre le CPE. On peut se demander si le gouvernement, en difficulté face au rejet massif du CPE par les jeunes et les salariés, ne cherche pas à jouer la provocation et à tenter la  criminalisation du mouvement étudiant.

La FSU appelle le gouvernement à la responsabilité : plutôt que de biaiser ou de tenter d'inadmissibles manœuvres, il y a urgence à apporter la réponse que chacun attend : le retrait du CPE.

Pour sa part elle confirme son engagement dans la mobilisation, notamment le 16 et le 18 mars.


Depêche AFP du Dimanche 12 mars 2006,
vue sur http://www.vousnousils.fr:

La coordination nationale des étudiants pour une journée d'action mardi 14

La coordination nationale des étudiants, réunie samedi soir à Poitiers, a décidé d'organiser des journées d'actions et de manifestations les 14, 16, et 18 mars, avec un appel à l'intersyndicale pour le 23 mars, a-t-on appris dimanche auprès de l'Unef, et d'une déléguée étudiante.

Selon l'Unef, les membres de la coordination, qui ont réaffirmé leur détermination, ont lancé un appel à la jeunesse à se mobiliser pour une journée d'actions mardi 14, avant les journées de manifestation des jeudi 16 et samedi 18 mars.

"Nous allons également lancer une sollicitation aux syndicats de travailleurs pour organiser une manifestation commune le jeudi 23 mars", a indiqué à l'AFP Caroline de Haas, une des représentantes de l'université Paris XIII lors de cette réunion.

Pour Caroline de Haas, à propos de l'évacuation de la Sorbonne, il est "scandaleux de répondre par la matraque quand la jeunesse pose des questions sur son avenir", d'autant plus que "les étudiants de la Sorbonne avaient voté la non-violence du mouvement".

La coordination nationale des étudiants, qui rassemble sept délégués étudiants élus en AG par université en grève, trois pour les autres, s'est réunie une première fois le 18 février à Rennes, une deuxième fois le 25 à Toulouse, une troisième fois à Paris le 4 mars et samedi à l'université de Poitiers. La prochaine réunion aura lieu dimanche 19 mars à l'université de Dijon.


Manif anti CPE mardi 14 à Limoges

Mardi 7 mars : manif assez sympa et beaucoup plus importantes que la
dernières fois. Ca donne du peps à certains. Une action était prévue à la
fin de  la manif mais les flics, en anticipant (?) on arrêté deux lycéens,
baffés, menotés, mis dans la panier à salade. Pourquoi ? Soit-disant pour du
vol à la tire. La tête de manif (essentiellement lycéens et étudiants ainsi
que ceux qui voulaient participer à l'action), de plusieurs centaines de
personnes, a encerclé le fourgon qui a été un peu secoué. Intervention de
renfort de poulets pour dégager le fourgon - matraques, lacrymo. Finalement
les deux lycéens ont été libérés devant nous. La confusion a suivi. Certains
voulaient repartir en manif, les bureaucraties syndicales appelaient à la
dissolution, d'autres à faire une AG ailleurs. Finalement tout s'est arrêté
là pour ce jour mais des envies circulent.

Depuis les lycéens et étudiants ont l'air de mieux s'organiser. La fac de
Lettre est bloquée, des lycées vont l'être en début de semaine.

Mardi 14 manif et plus si affinités à 10h place d'Aine.
Un autre rendez-vous aura lieu jeudi 16.


Cabaret soutien étudiants Villetaneuse

-  Cabaret Légitime Colère,en soutien aux étudiants en grève contre le CPE
-  lundi 13 mars à 13h
-  Université de Villetaneuse (93)

Renseignements auprès du piquet de grève !

Le site www.cie-joliemome.org pour nous écrire courrier@cie-joliemome.org


Nouvelles de province mobilisation anti cpe source afp:

Toulouse II-Le Mirail, des chaises et des tables entravaient samedi les
entrées de l'université, occupée par quelques dizaines d'étudiants qui
dorment dans la Maison de l'Etudiant située sur le site.

Le président de cette université Rémy Pech a condamné samedi les "violences
policières" à la Sorbonne et a dit sa solidarité avec François Resche,
président de l'université de Nantes qui a demandé vendredi au Premier
ministre de suspendre le CPE.

A Caen, les bâtiments lettres et scolarité sont occupés jusqu'à lundi, tout
comme Rennes I et II, ainsi que l'IUT de Lannion (Côte d'Armor), le site des
Tanneurs de l'université de Tours et l'IUT, la fac de Brest, les facs de
lettres, droit, sciences économiques de Nantes, l'université du Havre et
celui, partiel, de Rouen. Les amphis de la fac de Clermont-Ferrand ont en
revanche été abandonnés par les étudiants dès vendredi après-midi mais les
deux universités de Grenoble II et III étaient toujours bloquées, tout comme
certains accès de Grenoble I. A Dijon également, le blocus se poursuit.

A La Rochelle, une dizaine d'étudiants ont passé la nuit de vendredi à
samedi à la présidence de l'Université qui avait refusé de prendre position
sur le CPE, à l'image de François Resche.


Commission Juridique Lille 3

Au sein de notre commission, il nous a semblé important de rapporter notre initiative afin que d'autres universités puissent elles aussi faire de même. La manifestation de mardi à Lille c'est terminée par des affrontements avec la police et par des arrestations. Suite à la répression policière exercée contre nous, L'assemblée Générale de Lille 3 a crée une commission juridique qui a pour but de :

- Collecter toutes les informations relatives aux violences policières (coups, insultes, arrestations, garde à vue)
- Témoignage écrits accompagné de la signature du témoin et d'une photocopie d'une pièce d'identité.
- Témoignage photo et vidéo des arrestations et des violences policières.
- Récolte des récits de la répression policière auprès des autres universités et lycées en lutte sur toute la France. (Lundi, nous serons en mesure de faire un bilan de la répression policière sur toute la France)

D'informer les manifestants de leurs droits et des erreurs a éviter lors d'une arrestation

- Voir « que faire lors d'une arrestation » du syndicat de la magistrature affiché aussi devant le local logistique de Lille 3.
- Recommandations pour une garde à vue : Toujours nier les faits reprochés. Ne jamais signer un papier indiquant que vous avez attaqué / lancé qque chose / frappé etc ... un membre des "forces de l'ordre";. Vous n'êtes pas obligé de signer votre procès-verbal. Vous pouvez faire modifier votre procès-verbal avant de le signer.
- Ce mettre en contact avec des avocats afin d'assurer une défense en cas d'éventuels procès
- De garder constamment le contact avec la manifestation (par relais téléphonique)

Assurer une permanence lors des manifestations

Concernant la manifestation de Lille, nous appelons :

- Toutes les personnes ayant été témoin d'une arrestation de prendre contact avec la commission juridique de Lille 3.
- Toutes les personnes ayant des photos et/ou des vidéo des violences policières de prendre avec la commission juridique de Lille 3.
- Toutes les personnes ayant subit une garde à vue suite à la manifestation de mardi de prendre contact avec la com. juridique de Lille 3.

- Pour les personnes ayant déjà déposé leur témoignage, de revenir avec une photocopie d'une pièce d'identité.
- Pour les personnes ayant subit des violences policières, de faire expertiser leurs blessures par un médecin légal (voir la médecine légale du CHR) et de déposer une plainte pour violence au commissariat (ne pas oublier le certificat médical)


Communiqué de la FERC-CGT envoyé à la presse :
Avec les étudiants et la jeunesse, en grève pour le retrait du CPE

MONTREUIL, 10 mars 2006

En convergence avec la mobilisation des jeunes, notamment des lycéens
et étudiants, la FERC-CGT appelle les personnels de l'Éducation, de la
Recherche, de la Culture et de la Formation, à la grève et à la
participation massive aux manifestations :
- Le jeudi 16 mars
- Le samedi 18 mars
Pour le retrait du CPE et du CNE,

Contre la précarité et la mise en concurrence des salariés entre eux
voulue par le gouvernement et le Medef,
L'enjeu concerne l'ensemble du salariat avec la généralisation de la
précarité tout au long du parcours professionnel, et la remise en cause
du Code du travail.


APPEL NATIONAL DU SNESUP-FSU DU 9 MARS 2006
CPE : ON PEUT GAGNER

Depuis  l’immense succès du 7 mars, la mobilisation pour le retrait du
CPE  s’accroît  dans  les établissements d’enseignement supérieur. Les
salariés  sont  de  plus  en plus nombreux à exprimer leur refus d’une
régression  qui les menace tous et leur solidarité avec les jeunes qui
seront  les  premiers  touchés. L’opinion publique soutient de plus en
plus le mouvement.
Le  gouvernement  et  son  chef  se  cramponnent  à leurs orientations
libérales,  autoritaires.  Ils tentent de faire passer à marche forcée
le  projet  de CPE à quelques adaptations mineures près. Mais, en même
temps,  ils  ont  de  moins  en moins de soutiens. Les jours voire les
semaines qui viennent sont décisifs : on peut gagner !
Pour  ce faire, il faut amplifier les dynamiques actuelles : celle des
mobilisations  étudiantes  et lycéennes, variées dans leurs formes, et
celle  de l’unité d’action des organisations syndicales de salariés et
des  associations. L’université doit rester un lieu de critiques et de
constructions de propositions alternatives.
Le  SNESUP  appelle  les  personnels  de  l’enseignement  supérieur  à
s’engager   totalement   dans   cette   dynamique,  à  construire  la
mobilisation  et  à définir en AG, en dialogue avec les étudiants, les
modalités  d’actions  nécessaires au succès. Il dépose dès aujourd’hui
un  préavis  de  grève  pour  la   période  à  venir.  Il  appelle  en
particulier  à  la  grève  le 16 mars. Il souhaite pour la réussite de
cette  journée  un  appel  unitaire  à  la grève interprofessionnelle.
Le  SNESUP  demande  que  des dispositions d’aménagement du calendrier
universitaire  soient  prises  afin  que  tous les étudiants aient les
meilleures  conditions  pour  réussir  leur  année  universitaire.  Il
appelle à intervenir en ce sens pour que les conseils d’établissements
les décident dès maintenant.
La  direction  nationale  du  SNESUP  est mandatée, lors de la réunion
unitaire  des confédérations, fédérations, organisations étudiantes et
lycéennes  du  9  mars  à  17  heures,  pour proposer un nouveau grand
rendez-vous  national  pour  donner  suite  à  la  journée du 7 mars ;
rendez-vous permettant la plus large convergence entre les jeunes, les
salariés, les retraités, les précaires.


Communiqué de SUD education Paris

Suite à la très forte mobilisation des étudiants et des salariés le 7 mars, le gouvernement est affaibli mais pour l’instant il ne cède pas. Jeudi 9 mars les confédérations nationales se réunissaient pour discuter de la suite. La CFDT prônait un appel le samedi 18 mars ; FO, la FSU et Solidaires étaient pour appeler à la grève avec les étudiants le jeudi 16 mars.
De cette intersyndicale est donc sorti un communiqué appelant à la fois à se mobiliser avec les étudiants le jeudi 16 (sans appel clair à un mot d’ordre de grève unitaire !), et le plus largement possible le samedi 18. Dans ce cadre « ouvert », nous verrons ce que FO, la FSU et Solidaires vont décider pour le 16 (appel à la grève, actions « partout où c’est possible », etc.).
A Sud-éducation Paris, nous pensons que cette lutte a de fortes chances d’être victorieuse. L’UMP tangue, l’opinion publique n’est pas dupe de l’arnaque du CPE, la mobilisation s’étend dans les universités. Nous prenons donc nos responsabilités et appelons dès maintenant les collègues à la grève jeudi 16. C’est la position que nous défendrons dans les AG locales.
Nous appelons tous les personnels du supérieur à tenir des AG et à organiser la lutte aux côtés des étudiants. Nous appelons tous les personnels de l’administration et tous les personnels du second degré à tenir des AG dans leurs établissements. Nous appelons tous les personnels du premier degré à envoyer au moins un représentant de leur école dans les AG d’arrondissements prévues lundi à 12h (voir les lieux sur notre site (http://sudeducation75.org/, article : Contre le CPE, Tous en grève, Tous dans la rue). Chacun doit diffuser l’information autour de lui (écoles voisines, connaissances, …). Informez SUD de tout ce qui se décide localement. Cette grève se construit maintenant, nous pouvons gagner.


Déclaration des organisations syndicales de salariés et des organisations étudiantes et lycéennes

réunies le 9 mars 2006

Les manifestations du 7 mars marquées par un très grand succès constituent une montée en puissance dans la mobilisation et les actions engagées tant chez les salariés que chez les étudiants et les lycéens pour le retrait du CPE.
A ce jour le gouvernement s’obstine
Les organisations syndicales de salariés, étudiantes et lycéennes réunies ce jour, lui répondent avec force en décidant d’une nouvelle étape de mobilisation qui sera – que le gouvernement n’en doute pas – encore plus forte que la précédente.
Les organisations syndicales de salariés, étudiantes et lycéennes réaffirment leur volonté d’obtenir le retrait du CPE porteur de précarité, discriminatoire pour la jeunesse et donc pénalisant pour l’avenir de la société.
Les organisations syndicales de salariés, étudiantes et lycéennes appellent les salariés et les jeunes à s’engager plus fortement encore dans la bataille contre le CPE.
Elles appellent à réussir la journée de mobilisation du 16 mars décidée à l’initiative des étudiants et lycéens et à une nouvelle journée d’action nationale le samedi 18 mars se traduisant par des manifestations dans toute la France.
Les signataires de cet appel restent en contact permament et se retrouveront le 18 mars au soir pour examiner la situation.
Liste des organisations réunies : Cfdt, Cgt, Cgt-fo, Cftc, Cfe-cgc, Fsu, Unsa, Solidaires, Unef, Cé, Unl, Fidl.